Les noirs en AMÉRIQUE latine “Le racisme n’existe pas seulement aux États-Unis” Par MIRIAM VALVERDE du Journal« EL PLANETA » _Notre Traduction. « Le racisme n’existe pas seulement aux États-Unis ».C’était l’une des conclusions trouvées la semaine dernière, lors de la conférence qui a duré trois jours, et réalisée par l’éminent académicien HENRY LOUIS GATES Jr. Directeur de l’institut W.E.B.DUBOIS, D’INVESTIGATION AFRICAINE ET AFRO-AMÉRICAINE. Des professeurs distingués, des auteurs et des enquêteurs internationaux sur le sujet de race et d’origine ethnique ont dirigé les discussions sur ce qui signifie être noir en Amérique Latine. « Les Nord- Américains sont ignorants de la vie au sud de la frontière », a dit Gates au Journal « EL PLANETA »_ de langue espagnole_. » Ils ne se rendent pas compte de combien est différent la Caraïbe et l’Amérique du Sud ». L’événement de Harvard précède un documentaire qui sera présenté par la chaine « PBS » à partir du 19 Avril 2011 ; dans une série de quatre parties. Gates a voyagé au Pérou, au Mexique, à Haïti, au Brésil, à Cuba et en République Dominicaine. Dans ses voyages, Gates a réalisé des entrevues avec les citadins de ces pays en leur demandant ce que signifie pour eux, être une personne de race noire. « La question la plus importante que la série essaie d’exploiter consiste en une recherche pour trouver ce que cela signifie être un noir dans ces pays… qui est considéré noir et par qui » a expliqué Gates pendant la conférence. L’un des sujets de conversation a été orienté vers les relations entre la République dominicaine et Haïti. Les panélistes, les auteurs présents, en explorant le sujet, ont décrit leurs découvertes. « POUR DÉFINIR TON IDENTITÉ, TU N’AS QU’À TE SÉPARER DES AUTRES » a remarqué Juan Rodriguez, un anthropologue dominicain et directeur culturel d’une Fondation de Culture Américaine. Rodriguez a mentionné qu’entre les Dominicains existe un sens de « DOMINICANIDAD » ce qui comprend des caractéristiques d’identité nationale, mais avec l’intention principale d’établir une différence avec les Haïtiens. « Notre dominicanidad s’est transformé en sentiment de xénophobie contre les Haïtiens », a dit Rodriguez. Frank Moya Pond, auteur et président de l’Académie Dominicaine de l’Histoire de la République Dominicaine, a commenté sur l’évolution raciale des Dominicains. Moya Pond a déclaré que les dominicains ont choisi de se nommer Indiens « pour cacher le fait qu’ils sont mulâtres ». Il a commenté que le peuple dominicain tend à perdre son histoire après l’avoir remplacé par des mythes et des légendes. Moya Pons a dit que le terme « Indien » a été établi par l’état comme une forme de distinction ethnique et raciale. Selon Moya Pons, au 19 siècle les Dominicains ont commencé à se désigner comme Indiens pour se séparer de la communauté noire haïtienne. Silvio Torres- Saillant, professeur d’anglais à l’Université Syracuse, a confirmé les dires de Moya Pons et a ajouté que les dominicains ont cherché « à éliminer leurs noirceurs ». Les panelistes ont aussi commenté qu’historiquement, quelques lois imposées en République Dominicaine sont discriminatoires à l’égard des noirs et des Haïtiens. Ils se sont référés à une loi migratoire qui refuse la citoyenneté aux personnes nées dans le pays de parents haïtiens. Un autre panel a discuté sur le problème racial, mais,à un niveau latino-américain. Juliet Hooker, professeur de gouvernement dans l’Université du Texas et femme de lettres spécialisée dans des sujets raciaux et le nationalisme au Nicaragua, a remarqué que les métis se présentent comme des descendants d’Indiens et de blancs. Dans les pays latino- américains, ils ont créé un système de hiérarchie raciale. Hooker a ajouté combien qu’il est nécessaire de considérer l’inégalité et l’injustice raciale établie à travers l’histoire. Elle a dit qu’il est important d’éduquer en reconnaissant l’existence de diverses races dans un même pays. Elle a raconté une expérience personnelle par laquelle elle a expérimenté l’ignorance des gens sur le sujet. Hooker a raconté que se présenter comme un Nicaraguayen fait que ls autres s’interrogent sur leur race, alors qu’ils pensaient qu’elle était noire et non nicaraguayenne. Paula Moreno Zapata, une ex-ministre de culture de la Colombie et étudiante à l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT), a expliqué que le sujet de race en Amérique Latine ne doit pas être vu comme exotique, mais comme quelque chose de crucial et sérieux. « Le sujet ethnique est un sujet éthique », a dit Paula Zapata. Elle a suggéré qu’il est nécessaire d’investir plus de temps en cherchant des solutions et en ne définissant pas des termes. « Souvent quand nous commençons à parler du sujet racial… nous restons une heure à discuter en examinant la définition et 15 minutes d’action » a remarqué Zapata. Dans une communion de pensée, elle s’est jointe au professeur Alfonso Munera Cavadia, fondateur du Collège de Sciences Sociales et directeur de l’Institut International d’Études Caribenôs à l’Université de Cartagena. Munera Cavadia a exprimé qu’en Colombie, il y a plus de trois millions de noirs déplacés forcement par la violence. En assistant aux conférences, Anne Marie Quise originaire du Pérou a catalogué les discussions comme quelque chose d’important pour défendre la race noire, en ajoutant que le racisme continue d’exister au Pérou. « Au Pérou, dans une clinique de prestige, ils n’admettent pas une infirmière parce qu’elle est noire » a-t-elle commenté. « On voit encore qu’ils ne laissent pas entrer une personne qui est indigène ou noire, ce racisme persiste bien qu’ils se soient passé tant d’années ». Dans son discours de clôture, Franklin W.Knight, Chercheur de l’Université John Hopkins et enquêteur de sujets sociaux, politiques et culturels de l’Amérique Latine et la Caraïbe a dit, que la couleur de la peau ne détermine pas l’identité d’une personne, mais c’est toujours un élément crucial dans les premières impressions. L’être noir a différentes significations pour différentes personnes » a terminé Knight. Serge Séraphin/3.11.11 |
Black in Latin America: ''El racismo no existe solo en los Estados Unidos'' Por Miriam Valverde “El racismo no existe solo en los Estados Unidos”. Esa fue una de las conclusiones encontrada la semana pasada en la conferencia Black in Latin America oficiada en la Universidad de Harvard. La conferencia, que duró tres días, fue realizada por el reconocido académico Henry Louis Gates, Jr., director del Instituto W.E.B. Du Bois de Investigación Africana y Afroamericana. Distinguidos profesores, autores e investigadores internacionales del tema de raza y origen étnico encabezaron discusiones sobre lo que significa ser negro en América Latina. “Los norteamericanos son ignorantes de la vida al sur de la frontera”, dijo Gates a El Planeta. “No se dan cuenta de lo diverso que es el Caribe y Sudamérica”. El evento en Harvard precede un documental que será presentado por la cadena PBS empezando el 19 de abril. En la serie de cuatro partes, Gates viaja alrededor de Perú, México, Haití, Brasil, Cuba y la República Dominicana. En sus viajes, Gates entrevista a ciudadanos de estos países preguntando qué significa para ellos ser una persona negra. “La pregunta más importante que la serie intenta explorar es que significa ser negro en estos países, quién es considerado negro y por quién”, explicó Gates durante la conferencia. Uno de los temas de conversación se enfocó en la relación entre la República Dominicana y Haití. Los panelistas, autores de ensayos explorando el tema, describieron sus averiguaciones. “Para definir tu identidad tienes que separarte de otros”, señaló Juan Rodríguez, antropólogo dominicano y director cultural de Fundación Culturas Americanas. Rodríguez mencionó que entre los dominicanos existe un sentido de “dominicanidad”, abarcando características de identidad nacional, pero cuyo propósito principal es establecer una diferencia con los haitianos. “Nuestra dominicanidad se ha transformado en un sentimiento de xenofobia contra los haitianos”, dijo Rodríguez. Frank Moya Pons, autor y presidente de la Academia Dominicana de la Historia de la República Dominicana, comentó sobre la evolución racial de los dominicanos. Moya Pons comunicó que los dominicanos han escogido llamarse indios “para ocultar el hecho de que son mulatos”. Él comentó que muchos pueblos en la República Dominicana tienden a perder su historia tras reemplazarla con mitos y leyendas. Moya Pons dijo que el término “indio” fue establecido por el estado como una forma de distinción étnica y racial. Según Moya Pons, en el siglo 19 los dominicanos comenzaron a referirse como indios para separarse de la comunidad negra haitiana. Silvio Torres-Saillant, profesor de inglés en la Universidad Syracuse, coincidió con Moya Pons y añadió que los dominicanos han buscado “eliminar su negrura”. Los panelistas también comentaron que históricamente, algunas leyes impuestas en la República Dominicana suelen a discriminar a negros y haitianos. Se refirieron a una ley migratoria que niega la ciudadanía a personas nacidas en el país pero de padres haitianos. Otro panel discutió el tema de la raza a nivel latinoamericano. Juliet Hooker, profesora de gobierno en la Universidad de Texas en Austin y escritora de temas de raza y nacionalismo en Nicaragua, señaló que los mestizos, personas descendientes de indios y blancos, en países latinoamericanos han creado un sistema de jerarquía racial. Hooker agregó que es necesario considerar la desigualdad e injusticia racial establecida a través de la historia. A la misma vez, dijo que es importante educar sobre la existencia de diversas razas dentro de un mismo país. Ella narró una experiencia personal en la cual experimentó la ignorancia sobre el asunto. Hooker comentó que el presentarse como nicaragüense hace que otros cuestionen su raza, ya que le han dicho que pensaban que era negra y no nicaragüense. Paula Moreno Zapata, ex ministro de cultura de Colombia y estudiante del Instituto de Tecnología de Massachusetts, explicó que el tema de raza en Latinoamérica no debe ser visto como algo exótico, sino como algo crucial y serio. “El tema étnico es un tema ético”, dijo Moreno Zapata. Ella sugirió que es necesario invertir más tiempo buscando soluciones y no definiendo términos. “Muchas veces cuando arrancamos a hablar del tema racial... quedamos una hora discutiendo la definición y 15 minutos la acción”, notó Moreno Zapata. A ellas se unió Alfonso Muñera Cavadia, fundador del Colegio de Ciencias Sociales y director del Instituto Internacional de Estudios Caribeños en la Universidad de Cartagena. Muñera Cavadia expresó que en Colombia hay más de tres millones de negros desplazados forzadamente por la violencia. Asistiendo a las charlas estuvo Ana María Quise, originaria de Perú. Ella catalogó las discusiones como algo importante para vindicar a la raza negra, añadiendo que el racismo sigue existiendo en Perú. “En Perú, en una clínica de prestigio no admiten una enfermera porque es negra”, comentó Quise. “Todavía se ve que no dejen entrar una persona que sea indígena o negra, ese racismo persiste a pesar de que han pasado tantos años”. En su discurso de clausura, Franklin W. Knight, académico de la Universidad John Hopkins e investigador de temas sociales, políticos y culturales de América Latina y el Caribe, dijo que el color de la piel no determina la identidad de una persona, pero siempre es un elemento crucial en las primeras impresiones. “El ser negro tiene diferentes significados para diferentes personas”, finalizó Knight. |