MOUVEMENT POUR LA RENAISSANCE NATIONALE

1804*2004! VA-T-ON CONSTAMMENT SE MOQUER DE NOUS ?

Au seuil de nos 200 ans d’indépendance, des apatrides vêtus en nationaux et autres imprécateurs
internationaux s’en réjouissent candidement de notre situation actuelle.
Un état de fait fomenté de toutes pièces le 15 Oct. 1994 en injectant ce venin pernicieux dans la
société haïtienne par des racistes en col blanc.
Des journaux de tous les pays tirent dans leurs colonnes des textes inquisiteurs ayant pour effet          
d’ouvrir les plaies de notre patriotisme éhonté, effrité, figé dans une nonchalance accablée par douze
années de cette chose nauséeuse qu’est Lavalasse.
Des titres tels que : ”Haïti s’enfonce dans le chaos à la veille du bicentenaire de l’indépendance.» Le
Monde (12/4/03). “A sad bicentennial of a once fabulous sugar colony.” The Economist (18/12/03) ont
lessivé la couche putride en attendant la déflagration d’une guerre civile souhaitée depuis 1989.
En 1990 Alvin Adams (bourik chagé) et Raphaël Dufour représentants l’un la France, l’autre les États-
Unis savaient que le petit père n’avait aucun talent, mais était bourré de travers négatifs. Incompétent,
il est doublé d’arrogance, plein de mépris à l’égard de la souveraineté nationale y compris la
magnanimité de nos aïeux. S’il pouvait se protéger de la foudre, il vendrait au plus offrant le ciel.
La plèbe et une grande partie des autres classes sociales ont applaudi l’invasion comme étant une
manne tombée du ciel. J’ai pu remarquer alors, un pays normal à l’intérieur duquel se trouvait une
société idiosyncrasique, sans aucune vision du futur. Sans aucun droit constitutionnel, Aristide a
gaspillé durant l’embargo (grâce à Bill Clinton) l’argent du trésor national.
En l’an 2000, le climat délétère s’installe définitivement… quatre ans seulement de la célébration du
bicentenaire. La grande épopée qui a marqué l’humanité entière. Et, Aristide continue à opérer en
instantané, pour aboutir à cet abominable épilogue.
En 1904, la République était balbutiante…vrai ! Mais en 2004… outrecuidant, l’haïtien n’a jamais pu se
ressaisir. Il demeure sans bon sens ni savoir faire pour devenir les enfoirés de la Caraïbe. Ce manque de
conscience nationaliste relève d’une surprenante introspection.
Nous du MORENA continuons à infuser dans la société de nouvelles pensées pour sortir de l’ornière
quotidienne, la méchanceté volontariste. N’est-ce pas, qu’au nom de cette morale supérieure, pour ne
pas être relégué au musée de la culpabilité de ce travesti contagieux ; nous tenons à célébrer à notre
façon le 1er Janvier 2004, sans les caniches d’Aristide.
Pour ce faire, nous avons fait imprimer des « gadgets – souvenirs » avec la mention («1804*2004 - HAITI
with LOVE. AN ILLUSTRIOUS ANNIVERSARY »).
S.Seraphin
12/26/03 Boston, Mass.